la vie de l'artiste

A noter

  • L'ALBUM PHOTO
  • L'EXPOSITION
  • LE LIVRE


  • droits photo famille Tonnelier
















  • Portraits à retrouver :

    Exposés à Nancy en 1909 :
    Portrait de Monsieur Haas
    Portrait de Monsieur Morisse
    Exposés à Paris en 1910 :
    Portrait du Comte de Landrian
    Portrait de Mademoiselle P.H.
    Exposé à Paris en 1910:
    Portrait de Mademoiselle P.H.
    (le même)
    Exposés à Nancy en 1913 :
    Portrait de Madame la Baronne de Bellet,
    Portrait de Madame Veillard de Lispré
    Exposés à Paris en 1921 :
    Première coquetterie
    (Mlle Rosenthal) retrouvé
    Portrait de Madame B. et de son enfant
    Exposé à Paris en 1922 :
    Première tendresse
    Exposé à Paris en 1923 :
    Portrait de Madame K.
    Exposé à Paris en 1928 :
    Portrait de Mademoiselle S.R.

    Plusieurs autres portraits ont été peints dans des familles que nous aimerions bien identifier.

Les Portraits

(Pour agrandir le cliché, cliquez sur l'image)
Raoul est fasciné par la nature humaine et s'essaye très jeune au portrait, art ô combien difficile !
Il dessine avec talent sa famille et réalise à la peinture à l'huile un émouvant portrait de sa mère.

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Ses premières commandes sont des portraits d'homme, exposés à Nancy en 1909. Il gardera l'habitude de les représenter en buste, considérant sans doute que, chez l'homme, seul le visage suffit à révéler la personnalité. Il aime les femmes et les peint toujours avec plaisir, mettant en valeur leur féminité, leur fragilité ou leur force de caractère, leur sensualité. En fond, il choisit une belle étoffe soyeuse, très décorative, souvent chamarrée et donne à son modèle une pose élégante et gracieuse.

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Le regard illumine la toile, le sourire accroche et si le modèle est nu, le buste parfait révèle son corps magnifique. Fin psychologue, il sait instaurer la confiance pour capter toutes les facettes de la personnalité. Ses portraits sont vivants, jamais figés et dévoilent l'essentiel.

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Nous ne possédons que des photos en noir et blanc de ces peintures à l'huile.

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Les autoportraits

"Quoi de plus évident pour un peintre que d'utiliser le modèle qu'il a sous la main : lui-même. Beaucoup de peintres l'ont fait et c'est pour eux un excellent "exercice de style" si l'on peut dire !
Façon de se situer dans l'espace, de se révéler à soi-même, l'auto-portrait nous rapproche de l'artiste qui se livre et se dévoile, mais son apparence est celle d'un instant, avec les sentiments et les pensées du moment. Il est alors fort intéressant d'avoir plusieurs auto-portraits qui nous aident à le cerner à des moments précis de sa vie.
Raoul Tonnelier s'est représenté quatre fois (à notre connaissance) pendant ses études artistiques, préférant ensuite peindre des portraits de femmes ou d'hommes.Il utilise pour lui-même le crayon, le fusain ou le pastel ; malgré sa jeunesse, sa technique est déjà sûre et évolue même entre 1904 et 1906.

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1904

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1905

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1906



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Raoul Tonnelier

Né le 4 avril 1884 à Nancy, Raoul, négligeant ses études, s'intéresse très jeune au dessin et à la peinture. Ses parents l'inscrivent à l'Ecole des Beaux-Arts, alors que la ville est en pleine effervescence artistique. Après son service militaire, il part à Paris et fréquente l'Académie Julian, dans l'atelier Baschet-Royer jusqu'en 1909. Apprécié de ses professeurs, il reçoit des mentions pour son travail et les critiques sont bonnes.

Choisissant de peindre d'après nature, il voyage sur la Côte d'Opale, au Pays basque espagnol, et en Corse dont il rapporte des toiles influencées par les Fauves.

Sa première exposition a lieu à Nancy , salle Poirel, en 1910. Il y présente des paysages d'Espagne et des portraits. En 1911, il expose à Paris, au Salon des Indépendants, pas moins de six toiles !

C'est la même année qu'il fait la connaissance de Philippe et Hélène Berthelot qui le prennent en amitié et l'aideront dans sa carrière de façon significative.

Incorporé en août 1914 au 26ème Régiment d'Infanterie, il participe à de très durs combats, mais il est démobilisé en décembre à cause d'une maladie pulmonaire. Désireux de participer malgré tout à l'effort de guerre, il va mettre son talent au service de la France. En 1915, il crée, avec son ami Gustave Alaux, un spectacle "La Légende de France" qu'ils présenteront pendant un an. cliquez ici.

Ayant eu de bons amis russes à l'Académie Julian, il est très intéressé par les événements tragiques qui secouent la Russie et s'y rend en juillet 1917. Il tombe en pleine Révolution et rentre, difficilement d'ailleurs, horrifié par ce qu'il a vu.

A son retour en avril 1918, pour assouvir sa passion des objets d'art, il peut ouvrir un magasin d'antiquités, grâce à un coup de chance extraordinaire. Il exercera toujours son métier d'antiquaire en parallèle avec celui d'artiste-peintre.

Montmartrois pendant vingt ans, il s'intègre parfaitement à cette vraie vie de village, mais décide un jour de quitter Montmartre pour Neuilly. Pendant toutes ces années, il expose régulièrement à la Société Nationale des Beaux-Arts des portraits et des paysages. Il voyage beaucoup pour s'approvisionner en meubles et en objets d'art et devient le spécialiste des lustres de Murano. Venise est sa destination de prédilection, mais il va aussi en Belgique, en Suisse, et aux Pays-Bas. Pour son plaisir, il visite l'Espagne et le Maroc où il retrouve son ami de jeunesse, peintre comme lui, Jacques Majorelle.

Il fait de fréquents séjours à La Tranche-sur-Mer, chez ses amis Lemerle, dont il raporte des paysages lumineux et colorés.

En 1936, il achète un beau logis Renaissance dans la Vallée de la Loire, qu'il aménage avec passion. Quatre ans plus tard, il perd sa femme Adrienne et se remarie en 1943 avec Geneviève Bouchard-André dont il a un fils François. Il reprend ses pinceaux pour peindre son environnement ligérien et la Vendée qu'il aime.

Il meurt à Cunault, le 25 janvier 1953, dans sa maison qu'il aimait tant.